L’agenda national des affaires « NBA » constitue un mécanisme de dialogue entre le secteur privé représenté par l’UTICA, l’UTAP et l’IACE d’une part, et le gouvernement représenté par la présidence du gouvernement d’une autre part. Cet Agenda a vu le jour le 5 décembre 2014, suite à la signature par les alliés d’une convention qui a été approuvée par le décret n°4566 du 31 décembre 2014.
La concrétisation de cette démarche consultative largement adoptée à l’échelle internationale a donné ses fruits et a contribué à l’amélioration du climat d’affaire, et ce, en misant sur trois principaux axes à savoir : la simplification des procédures administratives, la proposition de projets de loi et la suggestion de réformes concernant le monde d’affaires.
Etant donné que la publication d’un rapport annuel résumant la démarche et ses différentes phases, les concertations et leurs aboutissements, les recommandations du secteur privé et les divers travaux menés dans le cadre du programme a été prévue par la convention, l’IACE vous présente le rapport synthétique sur le National Business Agenda en Tunisie.
Le présent rapport expose les résultats d’une étroite collaboration entre le secteur privé et l’administration publique. A travers le NBA, qui est un processus organisé de consultations et d’échanges, des ministères et plus de 2000 chefs d’entreprises ont contribué à l’élaboration de ce rapport.
Le rapport synthétique est structuré autour de deux principaux chapitres : un premier présentant la méthodologie de travail et le plan d’action adopté pour la mise en place du NBA en Tunisie et un deuxième explicitant les recommandations pour l’amélioration de l’environnement des affaires. Ces recommandations ont touché cinq axes à savoir : l’environnement administratif des affaires, le marché des biens et services, le marché financier, le marché du travail et la promotion de l’entrepreneuriat.
Le rapport présente les résultats des indices de perception sur l’ALECA, la qualité des services administratifs ainsi que les résultats du sondage sur l’accord de Carthage. A cela s’ajoutent les propositions de lois et de réformes relatives au statut de l’autoentrepreneur et au voies de recours avec l’administration.